Après coup, il a quand même mis des tongs (il en a usé trois paires) mais les savates deux
doigts ne tenaient pas le coup, j'ai fini par lui payer une paire de sandales
en cuir qu'il a gardé
jusqu'au bout.
Le premier Couchsurfing, c'était chez Isabelle
, une personne seule près de la retraite qui nous accueilli dans une bâtisse en cours de
réfection, une ancienne boulangerie, nous étions logés au deuxième étage dans
une pièce sous les toits, lits corrects mais les sanitaires et la douche
laissent un peu à désirer car cette personne seule vivant seule, faisait les travaux elle-même petit à petit.
Elle est Inspectrice du Travail à la ville
du Puy en Velay, c'était un travail d'homme car elle passait sur les chantiers du bâtiment,
elle nous disait qu'à
chacun de son passage, c'était une envolée de
moineaux car avec les travailleurs clandestins et au noir, les contrôles
d'identité étaient sévères et le Employeurs risquaient une lourde amende.
La soirée s'est passée agréablement,
j'avais confectionné
un riz cantonnais et un Shop Suey avec certains ingrédients que
j'ai ramené de la Réunion, les autres ingrédients étaient commandés par Internet à
notre hôtesse. Elle nous avait fait un excellent gâteau "Tarte-tatin" délicieuse et très goûteuse.
Comme nous avions pas réservé le gîte a l'étape
suivante, elle nous a proposé
de nous héberger une deuxième nuit, en venant nous chercher à Saugues et nous ramener le lendemain
au départ de l'étape.
Nous l'avions remercié très
chaleureusement de son hospitalité
et nous ne voulions pas abuser de sa gentillesse.
J + 3 : A SAUGUES, nous avons trouvé deux places dans
des dortoirs,sur le terrain de Camping municipal.
Le lendemain, partis à l'aube sans petit
déjeuner, c'était dur, très dur car il n'y avait pas de réfectoire sur le camping. Nous avons
marché très longtemps avant de trouver de quoi nous sustenter, il était
presque midi, heureusement que nous avions des fruits secs.
Les vaches qualité "AUBRAC" produisent une
excellente viande.
J + 4 : Le SAUVAGE ou Domaine du Sauvage porte bien son
nom, une auberge au milieu de nulle part, ancienne Abbaye datant du temps des
Templiers. Le gîte était de bonne facture avec un bon confort et une bonne table et également
la possibilité de faire la lessive et sécher le linge gratuitement, et nous en avons profiter car après trois
jours de marche, c'était nécessaire.
Aumont d'Aubrac, nous attaquons les montées,
altitude moyenne 1400 mètres, paysage typique désertique parsemé
de rochers granitiques, on se croirait en Irlande, pays
d'où revenait Antoine, il y était la semaine précédente.
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